Aide exceptionnelle aux victimes des inondations dans les Flandres

Aide exceptionnelle aux victimes des inondations dans les Flandres Rapport n° DGAREAS/2023/508

Pour – Intervention de Maël GUIZIOU

Monsieur le président,

Nous souhaitons exprimer notre soutien et notre solidarité aux victimes des inondations de cet automne, aux familles, aux communes et aux entreprises. Grand merci aux équipes du SDIS, de la sécurité civile et aux élu.es mobilisé.es.

Nous voterons bien évidemment pour cette délibération.

De cet épisode aux conséquences particulièrement importantes chez nos voisins du Pas-de-Calais, nous devons retenir la vulnérabilité de notre territoire et notre impréparation face aux bouleversements climatiques. L’ampleur des inondations a été plus faible dans le Nord mais nous ne sommes pas à l’abri. Nos voisins belges avaient déjà été touchés par de violentes inondations en juillet 2021, avec des sinistres coûtant 2,8 milliards d’euros.

Il faut dès maintenant développer des stratégies d’adaptation face au changement climatique. Le Département peut les impulser, notamment via des outils comme l’ADVB en concentrant les dispositifs de solidarité territoriale sur la transition écologique et l’adaptation des territoires.

L’exposition au risque inondation est le résultat de variables géographiques et naturelles, mais également d’un certain choix de développement : étalement urbain, développement de zones commerciales en périphérie, artificialisation des sols à outrance, modèle agricole intensif…

C’est la capacité des sols à absorber les surplus qui permet de limiter les dégâts causés par de grandes quantités d’eau. Des terrains bétonnés maintiennent l’eau en surface et favorisent l’accumulation et les dommages causés.

Notre collectivité est-elle consciente de ces enjeux ? Permettez moi d’en douter. Monsieur le Président, vous déclarez en effet dans la Voix du Nord le 20 novembre que le « Le zéro artificialisation nette, ça ne se fera pas dans ce pays. Sinon on ne produit plus de richesses, on ne fait plus d’emplois”.

A vouloir continuer à construire, y compris sur des zones à risque d’inondation, ou nécessaires pour absorber les précipitations, nous créons nous même les conditions de catastrophes futures.